Aménagement : 4 exemples de bureaux et de locaux commerciaux originaux
Lorsque l’on évoque un bureau ou un local commercial, on ne pense pas immédiatement à un univers et à des aménagements audacieux et uniques. Pourtant, un bureau ou un local commercial peut être un temple de créativité, à mille lieues des standards froids et sérieux qui ont longtemps été la norme. Nous avons sélectionné pour vous 4 exemples de bureaux et de locaux commerciaux particulièrement originaux.
Les bureaux décalés et décomplexés de Google
Qu’ils soient à Londres, à Boston, à Milan ou à Dublin, les locaux accueillant les employés de Google sont aux antipodes des bureaux uniformisés et sans âme que l’on trouve encore dans certaines entreprises.
La firme a depuis longtemps compris qu’améliorer le confort et le bien-être du personnel contribuait aussi à augmenter sa productivité, son implication et son engagement. Ainsi, à Boston, les bureaux de Google accueillent 1200 employés répartis sur 3 bâtiments. Pas de rangées fades de tables de travail, mais des canapés et des fauteuils de tout style, regroupés autour de parcours de mini-golf, au coin d’une cheminée ou dans des alcôves intimistes.
Les réunions prennent parfois des allures de vols en classe affaire, lorsque la décoration de la salle utilise tous les codes de l’avion, des fauteuils aux faux hublots en passant par le toit arrondi. La créativité a tout le loisir de s’exprimer dans des assises inspirées des tasses géantes de Disneyland, et des salles de sieste à l’ambiance feutrée, équipées de fauteuils relax, accueillent les employés en quête de repos.
Hamacs, nacelles suspendues, lits, salles de sport : Google a pensé à tout pour améliorer le bien-être de son personnel.
Les bureaux inspirants d’Inventionland
Plus qu’une société, Inventionland est un environnement de travail immersif, fondé par George Davison. L’équipe invente des jouets, des gadgets, des packagings, à destination d’entreprises en quête de produits originaux, mais à court d’idées.
Pour stimuler l’imagination et la créativité des employés du groupe, les dirigeants, en collaboration avec le personnel, ont vu les choses en grand. Quoi de mieux pour des inventeurs que de travailler dans un univers de fiction ? Ainsi, l’équipe affectée à l’invention des jouets travaille sur un bateau de pirate (presque) grandeur nature, et les brainstormings ont lieu dans une cabane perchée en haut d’un arbre.
Les employés évoluent dans un décor digne de Disneyland, entre un château à pont-levis, une grotte et un circuit automobile. Pour se déplacer dans cet immense espace de 6000 m2, ils empruntent des trottinettes, des motos électriques, voire glissent dans des toboggans pour rejoindre les espaces déjeuner.
Les bureaux verts du groupe Crédit Agricole à Montrouge
Le siège du groupe, situé à Montrouge en région parisienne, est situé sur un campus de 8 hectares, baptisé Evergreen. Tout a été pensé pour faire la part belle à la nature et à l’écologie, à commencer par le jardin japonais de 4 hectares qui compte 90 espèces végétales différentes.
Le wifi est accessible partout, et un seul badge permet à la fois d’accéder aux différents espaces, de régler ses achats, d’utiliser les imprimantes ou d’accéder à ses documents. Le campus est organisé autour d’un forum regroupant un restaurant d’entreprise, une brasserie, un snack et des terrasses.
À l’intérieur, tout a été fait pour favoriser le bien-être au travail : des espaces lounge permettent de se détendre ou de brainstormer confortablement. Ils favorisent également les échanges entre les différentes équipes. On trouve aussi des espaces de jeu, des babyfoots et des tables de ping-pong.
« Dodobus », le local commercial itinérant de Laurence Hertzog
Les locaux commerciaux sont parfois tout sauf conventionnels. C’est le cas des foodtrucks et autres commerces mobiles, mais aussi de cet hôtel pas comme les autres, conçu notamment pour permettre aux entreprises d’organiser des séminaires itinérants.
Fondé par une Bretonne d’adoption, Laurence Hertzog, le « Dodobus » est basé dans le Finistère. Il s’agit d’un car scolaire de 12 mètres, qui peut se transformer en chambre d’hôtel luxueuse et cosy avec une capacité de 15 couchages, en grand espace de coworking ou en salle destinée à accueillir un séminaire.
Le car contient une grande table centrale entourée de fauteuils et d’un canapé spacieux, pour un total de 12 places assises, ainsi que deux grandes banquettes en face à face pouvant accueillir environ 20 personnes.
Le Dodobus dispose d’un écran de cinéma déroulable, d’un vidéoprojecteur, d’une barre de son, du wifi, de prises électriques et de tablettes pour accueillir les ordinateurs portables. Tout le nécessaire est donc disponible pour réunir son équipe ou ses clients dans un espace convivial et original.
Bureaux et locaux commerciaux : la tendance des espaces hybrides
Qu’il s’agisse de locaux commerciaux ou de bureaux, la tendance est aux espaces hybrides, mêlant zones de travail ou d’achat et espaces de vie.
Au bureau comme dans les magasins, on aménage de plus en plus d’espaces lounge, cocooning, qui permettent de rassurer les clients ou les employés, offrent un cadre familier et améliorent le bien-être de tous.
Or, il est désormais établi que des clients ou des employés évoluant dans un environnement confortable, prenant en compte leurs besoins, sont pour les uns plus enclins à consommer et pour les autres plus performants et investis.
Locaux commerciaux : quels sont les aménagements et les travaux de décoration autorisés ?
Pour les propriétaires de locaux commerciaux, de nombreux aménagements et travaux sont envisageables, à la différence des locataires qui ont une marge de manœuvre plus restreinte. Ainsi, ces derniers ne peuvent pas transformer les locaux sans l’autorisation écrite du bailleur.
En revanche, les aménagements ne sont pas interdits, à condition qu’ils ne constituent pas une transformation du bien loué. Autrement dit, les locataires ne peuvent engager de gros travaux, mais ont le champ libre en matière de décoration et de petit aménagement. Il est toutefois préférable de toujours demander préalablement l’accord du bailleur, qui peut par ailleurs considérer ces travaux comme susceptibles d’apporter de la valeur à son magasin.